vendredi 25 avril 2008

Facebook : en être ou pas

Hier avait lieu, à l'initiative de l'association Event Côte Basque, une rencontre entre Facebookers locaux, animée par Henri Lapeyre.
Après une rapide introduction, chacun a pu se présenter et livrer ses attentes et doutes. Pour beaucoup des participants, la plupart récemment inscrits ou totalement hostiles, Facebook apparaît comme un gadget numérique de plus, sans réel impact, voire dénué de sens sinon d'intérêt.
Mon premier contact avec Facebook date de juin dernier, lorsque mon amie BN, en vadrouille sur la Côte Basque, découvrait avec excitation ce nouveau réseau gratuit grâce auquel ses anciens collègues canadiens l'avait retrouvée. Aujourd'hui, le spectre de Big Brother l'a dégoûtée. Ceci me semble très symptomatique de ce que beaucoup d'utilisateurs et de non utilisateurs pensent de ce réseau social en particulier, et pas forcément des autres, parce qu'ils sont plus spécifiquement identifiés : Viadeo s'inscrit comme totalement professionnel, MySpace comme plus privé. Et pourtant, comme le soulignait un intervenant hier, pour beaucoup d'artistes, MySpace EST un outil professionnel...
C'est pourquoi je suis de plus en plus persuadée que ce mélange des genres est inhérent au web. Internet n'est plus un monde en friche : partout nous y laissons notre empreinte ... numérique. Hier soir était soulevé le problème de l'usurpation d'identité sur Facebook : deux réflexions me viennent à l'esprit :
- d'une part, a priori les usurpations ne touchent que des people au sens strass et paillettes et dans ce cas, il est relativement facile de les repérer ( souvent grâce à la photo);
- d'autre part parce qu'on peut imaginer que les VIP présents sur Facebook utiliseront le critère de confidentialité de la même façon qu'ils se protègent dans la vie réelle.
Là apparaît, à mon avis, le gros malentendu du web. A mon sens, le monde virtuel n'est qu'un moyen : de communiquer, d'informer et de s'informer, de consommer..., dans le monde réel. En fait, le monde virtuel en tant que tel n'existe pas (sauf peut-être sur Second Life), sa finalité demeure toujours réelle. Ma boutique était virtuelle, pourtant, je vendais de vrais produits. Il en est de même pour Facebook : il ne viendrait à l'idée de personne de s'étendre sur sa vie privée, ou d'exhiber ses photos intimes au premier quidam qui passe.
Si la frontière entre privé et professionnel peu vite devenir floue sur Facebook, il me semble que chacun y trouve ce qu'il y cherche (dans sa version négative, chacun y récoltera ce qu'il y a semé).
En cas d'utilisation pro, mieux être très discret sur sa vie privée et limiter les jeux et autres messages trop intimes.
En cas d'utilisation privée, parfois dans un but affiché de "déconnade", mieux vaut activer les critères de confidentialité : en effet, de nombreux recruteurs consultent aujourd'hui Facebook pour sélectionner leurs futurs collaborateurs : des photos un peu trop trash peuvent, dans cette situation, porter préjudice bien que les qualités du postulant soient irréporchables par ailleurs.
Il est certain que Facebook n'est pas la panacée, les dérives y sont nombreuses (voir l'exemple "Facebook l'expérience interdite", je vous renvoie ici au décryptage d'Eric Delcroix) mais d'un point de vue personnel et totalement empirique, c'est devenu un formidable outil de communication dont il serait dommage et dommageable de se priver professionnellement parlant. En revanche, il est absolument indispensable de l'utiliser avec prudence, sans perdre de vue ses objectifs.

mardi 22 avril 2008

Facebook, nous y voilà !




Hier, c'est avec un plaisir difficilement dissimulable que je recevais un exemplaire dédicacé de Facebook, on s'y retrouve ! coécrit par Eric Delcroix - pour qui FB n'a probablement plus de secrets - et Alban Martin.
J'y ai très modestement participé par un témoignage, (p.212, si vous insistez...) sur mon usage de facebook dans la gestion de mon activité.
Un livre qui offre un décryptage de la plateforme et nous montre les clés pour en faire un véritable outil professionnel.
Le compte-rendu dans quelques jours, en attendant, je vous invite à vous le procurer dans toutes les bonnes librairies (en ligne de préférence...).
Facebook, on s'y retrouve !, Eric Delcroix et Alban Martin, éd. Pearson Education France.

vendredi 4 avril 2008

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

Liquidatrice, quel vilain mot !
Il y a un mois je fêtais mon anniversaire et j'étais alors gérante et co-fondatrice d'une jolie société, aussi dénommée "personne morale", d'où le titre de ce billet inaugural. Depuis peu, j'en suis la liquidatrice. Derniers courriers envoyés, derniers contrats résiliés, me voilà (presque) libre comme l'air en quête de nouvelles aventures numériques.

Nouveau blog pour une nouvelle vie, voici venir le Zèbre, un autre regard sur la planète numérique.