mardi 4 novembre 2008

Petit, petit, petit, tout est petit ...

En ces temps de bavardages ininterrompus sur le devenir de l'Amérique, je dois avouer que j'entends tout ça de très très loin, et au risque de passer pour une anti-américaniste primaire, que tout cela ne m'intéresse pas du tout.
Pour autant, je m'arrête sur le discours de BO (pas le club) sur sa grand-mère qui a fait écho en moi. Il parle des ces personnes qui sont dans l'ombre, qui nous ont transmis leurs valeurs, qui se sont sacrifiées pour leurs enfants et dont pourtant on ne parle jamais parce que ce sont des héros ordinaires.
Mon Grand-Père était un de ceux-là.
Mon Grand-Père était un terrien, au sens premier et noble du terme, un homme de la Terre.
Mon Grand-Père était un paysan, solidement ancré dans cette Terre à laquelle il donnait tout et à laquelle il savait tout devoir, et qui pourtant se montrait bien ingrate, parfois.
De cette terre, dure et âpre, il tenait des mains de géant, des mains rugueuses et puissantes façonnées par le labeur.
Et dans ces mains, il tenait son coeur, qu'il ouvrait à ceux qui en avaient besoin.
Un coup de main au voisin, un bon repas à l'ami, des oeufs, des légumes, du vin, pour remercier.
Mon Grand-Père connaissait les vraies valeurs : solidarité, entraide, respect et dignité et surtout, il connaissait le prix de l'effort.
Pour autant, cette terre lui avait aussi appris que de telles valeurs se méritent et se respectent.
Mon Grand-Père ne pardonnait pas la mesquinerie. Tous ces "Monsieur Petit-Petit" comme il les appelait, ces piques-assiettes, trop contents de profiter du travail des autres sans offrir en retour que le spectacle de leur vanité.
Ceux pour qui l'individuel passe avant le collectif et ceux-là même qui veulent être sous les projecteurs.

Ah au fait, Jeudi 6 novembre, n'oubliez pas la soirée des Facebookers du Pays Basque, au Spot d'Izarbel comme toujours, à partir de 19h. Le thème proposé est la Musique et Internet et toutes les contributions sont les bienvenues.
A jeudi !

mardi 21 octobre 2008

Mon basquecamp2 à moi


Et oui, je parle encore du basquecamp2, parce que qui dit barcamp dit preparation mais aussi et surtout diffusion a posteriori.

Le temps que je me replonge dans mes notes pour livrer un compte rendu potable et sérieux, je reviens à l'instar de mes collègues, Neil, Jean et No', et de nos amis de l'autre côté sur mes impressions durant cette belle journée.

D'abord merci à Dame Nature qui nous a offert une de ses plus jolies journées d'arrière saison rendue encore plus belle par le panorama de la Technopole.

Ensuite, merci à l'ESTIA qui nous a permis de disposer des locaux.
Un grand merci aussi et une pensée amicale pour Jean-Marc et son équipe.

Et puis et surtout merci à tous les participants qui ont rempli leur mission de "tous acteurs" en nous faisant partager leurs connaissances (toujours très pointues) et points de vue.

Personnellement, j'ai appris beaucoup de choses, notamment sur l'internet de demain. Je crois que toutes les sessions étaient fort intéressantes, même si je n'ai pas participé à toutes en intégralité (simultanéité oblige) mais ma mission du jour, filmeuse, m'a permis de constater dans chaque salle et pour chaque sujet, les mêmes regards gorgés d'intêret et d'attention et la même vivacité dans les débats.

Bilan : on a beaucoup appris, énormément échangé et bien rigolé somme toute.

A prévoir pour la prochaine édition : s'entraîner pour préparer le café et penser à l'EAU, parler c'est bien, mais la gorge sèche c'est tout de suite moins sympa.

Bref, une très bonne journée pour moi et pour tout le monde aussi je crois puisque nous avons déjà commencé à jeter les jalons de la prochaine édition.

En un mot comme en cent : Merci - Eskerikasko !


ps : le film est en cours de montage mais les photos sont déjà visibles sur le wiki.

jeudi 16 octobre 2008

J-2

Depuis le dernier billet quelques petites modifications :
de nouveaux thèmes :

31 Makina Birtualak: Nola eduki ubuntu eta windows ordenagailu berean disko gogorra mareatu gabe

32 Machines Virtuelles: Comment faire pour avoir ubuntu et Windows sur le même ordinateur sans troubler le disque dur

33 Barne Intraneta: Elkarte munduari begirako intranet egitasmoa (Alfa bertsioan) 34 La crise financière de 2008 et le web 2.0

35 One Laptop Per Child proiektua eta XO ordenagailua (hau zuzenean ikusiz) - Le projet One Laptop Per Child et l'ordinateur XO (avec celui-ci en direct)

36 La maison intelligente

Le repas du soir n'est plus prévu mais pour ceux qui veulent continuer, on avisera sur le moment
On a prévu de vous offrir un bon petit café et des croissants pour vous consoler de vous être levés aux aurores un samedi ;) si c'est pas sympa ça !

ET SURTOUT, surtout : j'ai besoin que vous ameniez vos appareils photo, videos ou camescopes numeriques, papier, crayon, dictaphone ...BREF TOUT CE QUI NOUS PERMETTRA DE GARDER UNE TRACE (et un peu égoistement aussi vu que je suis une des G-O, je ne pourrai pas assister à toutes les sessions ...alors que tous les sujets m'intéressent...)

et si jamais vous avez dans votre entourage un(e) bascophone mordu(e) de nouvelles technos qui ne sait pas quoi faire de son samedi ...on aurait bien besoin d'un traducteur simultané supplémentaire

Alors, à samedi, de bonne heure et de bonne humeur !!!!

Enjoy

jeudi 9 octobre 2008

Du bon, du beau, du BasqueCamp




Et oui, le basquecamp2 arrive à grands pas : 18 octobre.

Petit point pour faire le point :

On est parti sur le concept du BarCamp, mais pas de panique, ce n'est pas une rencontre "geek" déjà 30 thématiques ont déjà été proposées et il y en a pour tous les goûts:

1 blogak eta informazioa, euskal e-komunitatea

2 Mapak eta herriak - Géolocalisation, cartes et villages 3

Kultura eta askatasuna, askearen kultura - La culture et le libre, la culture du libre

4 Ai-je vraiment besoin d'un site web pour mon entreprise ?

5 Les entreprises et le web, stratégies et communication

6 Euskal kultura libre? / La culture (basque) sous licence copyleft ou copyright ?

7 Le référencement google pour les entreprises

8 Euskal Wikipedia

9 Le droit d'auteur et le web Sophie Hautenauve

10 Me connecter au web avec mon téléphone mobile

11 Les ressources bascophones sur internet

12 La photo numérique, les appareils et logiciels de retouche

13 La création et gestion de groupes sur Facebook

14 L'avenir des réseaux sociaux comme Facebook

15 Créer sa startup Internet (experiences et projets)

16 Comment vendre sur Internet

17 Travailler en télétravail (et les enjeux pour le Pays Basque)

18 L'avenir de mondes virtuels comme Second Life

19 Utiliser Linux à la place de Windows

20 Les logiciels libres, Open Source

21 Les jeux vidéo sur le web

22 Internet pour les nuls

23 Webguneak edo intranet sistemak egin eta kudeatu xhtml, css, joomla, php eta ajax baliatuz 23 Dématérialisation, une réalité palpable

24 La programmation expliquée à ma grand-mère

25 Des sites optimisés pour les êtres humains

26 Mikroformatuak eta Web mugikorra (en:Microformats and mobile web)

27 Blogging, construction sites web, de presse en ligne et second life

28 Drop shipping, rêve ou réalité ?

29 L'internet de demain

30 Comprendre Creative Commons

La traduction euskara/français sera assurée
Je reviens sur le principe : le barcamp à l'origine et le basquecamp2 en particulier sont des rencontres informelles autour du monde informatique et web.

L'idée est que chacun est acteur dans le sens où même si vous ne proposez pas un thème vous serez amenés à participer aux discussions à bâtons rompus (c'est le but) et faire part de vos questions, de vos avis, de vos interrogations.

Tout le monde arrive le matin à 8h30 (oui même un samedi), les thématiques sont inscrites sur un tableau et chacun vote. Celles qui ont reçu le plus de suffrages prennent la forme de session d'environ 1 heure, 1 heure 30. Loin d'être des cours magistraux, ce sont des discussions ouvertes.

Nous proposons le repas de midi et du soir (15 euros chacun) au restaurant le Spot de la Technopole ainsi qu'une dégustation des délicieux vins de miel de Jean.

Le basquecamp2 a lieu à l'ESTIA, l'école d'ingénieur de la Technopole Izarbel à Bidart.

Vous pouvez vous inscrire sur le wiki

mais aussi auprès de Thierry

ou de moi-même
dans votre inscription, vous pouvez préciser (ou non) quelles thématiques vous intéressent, ou en suggérer une nouvelle
mais surtout, vous devez nous précisez si prendrez les repas avec nous (pour une question d'organisaton)

Vive le basquecamp2

Enjoy !

mercredi 24 septembre 2008

BarCamp ou BasqueCamp, c'est encore mieux



Presque deux mois jour pour jour que j'ai lâchement abandonné le zèbre (j'aurais peut-être dû attendre encore une journée, mais demain étant un autre jour...).

Le retour à la "vraie" vie a été un peu rude après des vacances idylliques, mais les rouages sont à nouveau huilés et je retrouve mon zèbrounet avec plaisir, histoire d'annoncer THE évènement des prochaines semaines au Pays Basque : le premier BarCamp du Pays Basque Nord, et donc le BasqueCamp 2 puisque nos amis d'Hegoalde nous ont précédés dans la démarche.

Donc tout se précise et se confirme pour le samedi 18 octobre sur la Technopole d'Izarbel (Bidart). Même si nous gardons le principe fondamental de tous participants, nous avons choisi de nous organiser autour d'un certain nombre d'animateurs et de thématiques comme :
- La culture et le libre, la culture du libre
- Les logiciels libres, Open source
- l'avenir des mondes virtuels
- la dématérialisation, une réalité palpable (oups, là c'est moi qui ai lancé le thème, va falloir un peu bûcher, ce qui me plaisait surtout, c'était le titre...)

Et aussi des thématiques propres au Pays Basque (dans son entité et identité) grâce à la participation des animateurs du BasqueCamp 1.

Et aussi plein d'autres à découvrir sur le wiki

Toutes les idées sont les bienvenues ; pour en savoir plus sur le comment, rendez-vous sur le blog de Thierry

et pour préparticiper : le wiki est ouvert http://www.barcamp.org/Basquecamp+2

En attendant, la 6ème soirée Facebookers du Pays Basque est prévue le 8 octobre à 19h au Spot d'Izarbel.

Enjoy !

vendredi 25 juillet 2008

Barcamp Pays Basque

Dans le cadre de notre réflexion sur les TIC emmenée par le groupe des Facebookers du Pays Basque, nous organisons un Barcamp le samedi 18 octobre 2008.

Selon la définition wikipédia, un BarCamp est une rencontre d'un week-end, une non-conférence ouverte qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp.

C'est le principe "pas de spectateur", "tous participants". L'événement met l'accent sur les toutes dernières innovations en matière d'applications internet, de logiciels libres et de réseaux sociaux. Dans les Barcamp tout le monde est invité à participer quelles que soient ses compétences techniques : on peut présenter un logiciel, mais aussi une simple idée, une proposition de service, de design ou l'expression d'un besoin.

Les BarCamps sont organisés essentiellement grâce au web, en utilisant ce que l'on pourrait appeler les outils de communication du Web 2.0.

Il s'agit surtout pour nous de réunir en même temps et dans un seul lieu tous les acteurs (professionnels ou non) des TIC locaux dans un cadre informel, de comparer nos expériences et de faire naître de nouvelles pistes de réflexion... Toutes les suggestions sont les bienvenues.

Rendez-vous sur Facebook pour l'inscription au 1er BarCamp Pays Basque et sur la page Convergence du groupe de réfléxion.

jeudi 17 juillet 2008

Une journée particulière

En avril dernier, le premier billet de ce blog commençait ainsi :

Liquidatrice, quel vilain mot ! Il y a un mois je fêtais mon anniversaire et j'étais alors gérante et co-fondatrice d'une jolie société, aussi dénommée "personne morale", d'où le titre de ce billet inaugural. Depuis peu, j'en suis la liquidatrice. Derniers courriers envoyés, derniers contrats résiliés, me voilà (presque) libre comme l'air en quête de nouvelles aventures numériques.

Aujourd'hui, dernières formalités accomplies, liquidation clôturée. Je dois avouer que ce matin, j'ai quand même eu un petit pincement au coeur, presque indicible, d'autant que mon interlocutrice était celle-là même qui avait immatriculée la société. La boucle et bouclée en quelque sorte.

Je ne suis plus gérante, ni liquidateur, je suis juste moi, et pour autant, je ne suis plus la même non plus. De cette belle aventure, je ne garderai ni amertume, ni regrets mais au contraire une grande reconnaissance pour cette petite "personne morale" dont j'ai scellé la disparition aujourd'hui et qui m'a tant apporté. Ce soir, c'est à elle que dédierai une coupe de champagne parce que nous étions bonnes amies. Et aussi à tous ceux qui m'ont suivie, écoutée et encouragée.

Numériquement vôtre.

mardi 1 juillet 2008

Quelques grammes d'humilité dans un monde de bits

Il y a quelques semaines, je faisais un bond de 1000 kms et de 1000 ans et pour me plonger dans la thèse d’histoire médiévale de ma bien-aimée sœur. Investie de ma mission de relecture, j’avais presque honte d’annoter mes petits commentaires en rouge dans la marge tant j’ai pris conscience pour la première fois de la somme titanesque de travail qu’elle avait abattue au cours de ces dernières années.

Quel rapport avec le monde numérique me direz-vous ?

Et bien plein de choses. Déjà il y a 1000 ans, les sentences, les assises, les procès rendaient leurs décisions sur des frontières, des droits, des usages dans un contexte de changement politique, de réorganisation des territoires.

Est-ce que ce n’est pas exactement ce que nous vivons actuellement avec le web ? La préparation des Assises Numériques c’est ça aussi : repenser notre fonctionnement face à ce territoire immense, impalpable de la grande Toile. Les commerces de proximité vont-ils pouvoir préserver leurs zones de chalandise, comme les bergers leurs pâturages en 1190 ?

Et je me demande aussi, si dans 1000 ans, des avatars soutiendront leur thèse via des écrans virtuels en décortiquant nos réflexions, nos lois numériques, notre jurisprudence. A l’heure où le papier aura très probablement disparu des usages, nos « rapports de synthèse », « états des lieux », « compte-rendu » seront leurs parchemins.

Ce billet ne fait certainement pas avancer la machine, mais j’ai reçu une belle leçon d’humilité, moi qui pense qu’internet va tout chambouler... Après tout, ce ne sont que les usages qui changent, nos anciens en étaient déjà là.

jeudi 26 juin 2008

Le wifi donne le tournis

Le démantèlement des installations Wi- Fi dans les bibliothèques de la Ville de Paris suite aux plaintes des employés (violents maux de tête et vertiges allant jusqu’à la nausée) relance la polémique sur les effets nocifs des technologies sans fil. Insatisfaite des conclusions de l’expertise menée par l’Afsset, la Mairie de Paris a néanmoins suspendu l’utilisation du Wi-Fi dans les établissements concernés, en attendant de trouver les experts qui lui permettront de la rétablir.

Certains pays européens dont l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Autriche ont d’ores et déjà interdit le Wi-Fi dans les établissements scolaires et autour de ceux-ci. L'opacité qui entoure tous les sujets de santé publique : OGM, pollution industrielle, lignes à très haute tension etc. m'amène toujours à me poser des questions... dont je suis certaine de ne pas vouloir connaître les réponses. Je n'ai pas de micro-ondes et, imitant mes cousins ingénieurs télécom (dont l'une conçoit les réseaux et l'autre les technologies les plus pointues) qui tiennent toujours leur mobile à distance de leur tête bien pleine et bien faite, je limite mes appels et utilise le kit piéton. Mais, en même temps, entourée d'antennes méga-ondes et autres champs électromagnétiques, je me demande si ça sert réellement à quelque chose.
Je me souviens d'un reportage sur un viticulteur plus bio que bio qui se basait sur le mouvement des lunes pour travailler ses vignes. Pendant qu'il expliquait consciencieusement face caméra, appuyé sur son cheval de traie, qu'il n'utilisait que des produits naturels, un hélicoptère sulfatait allègrement la parcelle voisine...

Dans la même veine, sans être écolo, je trie-je-jette, j'éteins les lumières, et je fais le ménage au romarin. Tout en me donnant bonne conscience, je ne peux m'empêcher de rester profondément pessimiste quand je vois qu'on expédie nos fleurons de croisière amiantés pourrir au Sri Lanka où la vie d'un fossoyeur de ces cimetières navals vaut bien moins cher qu'un morceau de cuivre.

Pas de conclusion légère à ce sinistre constat, je vais fumer une cigarette...


vendredi 13 juin 2008

Les comparateurs de prix, bons élèves du e-commerce ?

La FEVAD a annoncé ce 11 juin lors de son assemblée générale, l’adoption d’une charte déontologique qui vise à plus de transparence auprès des consommateurs.

L'élaboration de ce texte fait suite au coup de poing sur la table de la DGCCRF début 2007. La direction des fraudes avait alors épinglé les comparateurs, qui s'étaient promptement rebaptisés "guides d'achats", pour leur manque de transparence, les menaçant de sanctions voire de disparition. En effet, difficile alors pour l'internaute à la recherche du meilleur rapport qualité/prix de déceler que les comparateurs, loin d'être des catalogues exhaustifs, n'étaient en fait de gros portails de liens sponsorisés.
J'assistais à la même époque aux conférences du salon e-commerce organisé par e-business info. Mal à l'aise et plutôt tendus, les représentants desdits guides se défendaient en affirmant que leurs classements étaient pondérés par des critères de pertinence. Je dois avouer qu'au vu du minimum mensuel de facturation des comptes des marchands, j'avais peine à le croire, d'autant que certains privilégiaient carrément le système d'enchère au clic.

Le 19 mai dernier, dans le cadre de ses fonctions de secrétaire d’état chargé du développement de l’économie numérique, Eric Besson a posé un ultimatum d'un mois à la FEVAD et aux comparateurs pour se mettre en conformité avec les recommandations de la DGCCRF.

Les signataires s’engagent désormais à communiquer aux internautes les critères de sélection des marchands et de classement des résultats ainsi qu’une meilleure information sur les produits, les prix affichés et les délais de livraison. En contrepartie, le document impose aux marchands partenaires plus de rigueur quant à la mise à jour de leur catalogue sous peine de voir leur compte supprimé.

Selon François Momboisse, président de la FEVAD dont les sept signataires* sont membres, « cette démarche s’inscrit dans le cadre de la volonté des acteurs concernés de contribuer au développement de la confiance des internautes ». Un premier bilan sera dressé dans six mois et pourrait déboucher sur un label de qualité.

*Kelkoo, Pandora, Pricerunner, LeGuide.com, Shopping.com, Voyagermoinscher et Easyvoyage.

jeudi 12 juin 2008

La guerre est déclarée

Economique, j'entends.
Hier soir, la délégation locale des FCE organisait un colloque à l'ESTIA intitulé "Intelligence économique et PME" . Pourvu que l'intelligence économique soit contagieuse car les intevenants étaient plus qu'experts.

Si j'ai bien tout compris (ce qui n'est pas garanti), la guerre économique ou l'intelligence économique (mais à la fin du colloque, les deux termes étaient presque devenus synonymes), c'est savoir diffuser et utiliser l'information pour se développer et faire face à la concurrence. Appliqué à un territoire économique, cela revient plus ou moins à être conquérant en protégeant ledit territoire (qu'il soit géographique ou secteur d'activité).

La France a identifié une dizaine de secteurs stratégiques (le Japon, 170...). Lors de son intervention, Christian Harbulot, directeur de l'EGE, souligne que la France fonctionne toujours sur un système de préservation des acquis et commence à peine "à se préoccuper des PME et des territoires économiques précis". Il insiste également sur le fait que l'opinion française "doit comprendre que la mondialisation n'ouvre pas un climat de paix économique".

Autrement dit, l'avenir économique du (et des) territoire(s) français sera de savoir faire face aux "pays prédateurs", notamment en adoptant un fonctionnement "clanique" par lequel des entreprises se regroupent pour attaquer de nouveaux marchés. Dans cette guerre qu'on imagine plus qu'impitoyable, l'information est l'arme fatale et internet le bras armé. Il ne suffit plus de réagir pour désamorçer les crises, il faut savoir/pouvoir les anticiper.

Je retrouve dans une moindre mesure cette notion de guerre de l'information dans deux actualités numériques récentes.
D'abord l'affaire wikipédia /Euro RSCG : l'agence se plaint officiellement via un communiqué de presse que, sur les requêtes concernant les entreprises du CAC 40 (dont très probablement beaucoup de ses clients font partie) , les articles de l'encyclopédie arrivent en tête des résultats de Google, devant les sites officiels. Elle propose donc que les entreprises citées aient droit à un espace spécifique, sorte de droit de réponse à l'article. Pour ce faire, elle a même organisé un débat avec "les blogueurs et professionnels de la communication et de l'influence"(sic). Tout un programme. Est-ce que tout ce bruit sur des propositions qui vont à l'encontre du principe même de wikipédia n'est pas tout simplement un énorme coup de pub, voire de buzz? Je m'interroge.

Autre exemple : le site du Bon Marché. Dès son lancement fin mai, le site s'est fait littéralement fusiller par tous les observateurs du e-commerce dont certains l'ont proposé comme cas d'école de tout ce qu'il ne fallait pas faire (nom de domaine sibyllin, arborescence obscure, contruction en flash...). Une tribune parue dans le JDN tente désespérément de renverser la balance en prenant à contre-courant toutes les critiques mentionnées. D'après l'auteur, le site est une réussite parce qu'il révolutionne l'e-commerce. Un exemple : le nom : "original, difficile à retenir et éloigné de la marque" , drôle de révolution... La tribune se termine par cette fabuleuse conclusion : "un nom éloigné de la marque, un accès sélectif, des marques branchées mais de niche (...) Le Bon Marché a choisi d'être sélectif et en rupture avec les codes habituels du e-commerce". On peut au moins rendre hommage à cette téméraire tentative de désamorçer la crise mais le mal n'est-il pas déjà fait ?

mercredi 4 juin 2008

Quand le virtuel devient humain.

Décidément, du virtuel au réel il n'y a qu'un tout petit pas, franchi allègrement hier soir à l'occasion de la seconde rencontre des facebookers de la Côte Basque.
Toujours au Spot d'Izarbel mais avec un public presque totalement renouvelé par rapport à la première rencontre.
Tout commence par un "tour de table" plus que passionnant, qui dure plus d'une heure et suscite déjà questions et débats. La diversité des participants fait la richesse de la discussion : entre ONG, vidéastes, indépendants, faux curieux et vrais convertis, les attentes et les besoins sont si différents que Facebook deviendrait presque un prétexte.

On parle équipement du territoire, développement économique, identité numérique et résistance au changement. Autour du dîner, les échanges se précisent, les opportunités de travailler ou réfléchir ensemble s'affinent. Bref, une soirée riche et passionnante. Vivement la prochaine édition !

mercredi 7 mai 2008

Le e-consommateur est-il un mouton ?

Internet n'inspire pas confiance au consommateur, j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte pendant deux ans...
L'e-commerce est un grand méchant Loup.
Pour pallier les débordements et arnaques liés au commerce en ligne, la Loi Châtel, dite "pour le développement de la concurrence au service des consommateurs" (sic) entre en application au 1er juin.
Cinq grandes mesures concernent la vente à distance dont l'interdiction de numéros surtaxés pour la gestion de commande, le remboursement intégral des frais de livraison en cas de retour (sans aucune justification de l'acheteur), l'indication d'une date limite de livraison et la mention d'un droit de rétractation (ce qui soit dit en passant est déjà obligatoire vu que spécifié dans le Code de la Consommation).

Le pourquoi du comment.
En 2007, sur les 6750 sites contrôlés, la DGCCRF a relevé 37% d'anomalies (soit 2% de plus que l'année précédente alors que le nombre de sites contrôlés a augmenté de 30%) qui concernent majoritairement l'absence de mentions légales (64%). En revanche, les fraudes pénalement repréhensibles ont diminué de 3,5%, passant de 16 à 12,5%.
Le législateur justifie cette nouvelle loi par le fait que sur les 12000 réclamations reçues par la DGCCRF pour l'achat de produit, 43% concernent la VAD qui représente seulement 2% du marché. Mais c'est énorme me direz-vous ! Et ce chiffre justifie bien une règlementation sauf que. Sauf que, en décortiquant les données, la FEVAD a en fait mis au jour que la VAD ne concerne réellement que 12% de ces réclamations, le reste étant dû aux FAI et opérateurs télécoms...

Les raisons de la colère.
Cette loi, conçue en un temps record sans concertation avec les acteurs du e-commerce malgré les sollicitations de la FEVAD, provoque un tollé.
En effet, la FEVAD chiffre à 80 millions d'euros le coût annuel des ces mesures pour un marché dont les marges sont relativement faibles selon les secteurs.
Les très gros du marché qui disposent de leurs propres plate-formes logistiques pourront sans trop de peine absorber ces coûts supplémentaires, mais les autres? Les tout-petits, hônnetes, (si, si ça existe, même sur internet) dont je fus. L'expédition d'un colis par La Poste coûte au minimum 5,30 euros, je vous laisse faire le calcul en cas de retractation intempestive pour un produit à 20 euros.

La démagogie détruit les neurones.
Pourquoi toujours dé-responsabiliser l'individu. Après, "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé", "Fumer tue", "ne grignotez entre les repas, ne mangez pas trop sucré, trop salé"..., je propose d'obliger tout commerçant à mentionner sur ses produits "en achetant ce produit, vous dépensez de l'argent". Là, le consommateur serait pleinement averti des conséquences de son geste. Il me semble finalement que dans tout ça, le vrai Big Brother n'est pas forcément celui qu'on croit.
Effectuer un acte d'achat, sur internet ou ailleurs, implique un engagement de la part de l'acheteur. Tout site internet bien géré indique dans ses Conditions Générales de Vente cette notion de contrat. L'acheteur qui prend cet engagement en accepte les règles du jeu. S'il est mécontent de son produit, il doit avoir la possibilité de le renvoyer ou de l'échanger mais sous certaines réserves. Vous vous voyez acheter du poivre, l'utiliser dans votre ragôut et le ramener ouvert au supermarché parce qu'"il est trop poivré" ou "pas assez piquant", en demandant du surcroît à l'enseigne de vous rembourser l'essence ou l'usure de vos semelles ?
Ce qui m'agace prodigieusement, c'est qu'une fois de plus, cette publicité autour de la protection du consommateur contribue à diaboliser l' e-commerce qui n'en a vraiment pas besoin .
Le défense du consommateur est nécessaire, j'en conviens, d'autant qu'il existe de réels escrocs sur Internet ( comme partout). Mais alors que Christine Lagarde compte sur le commerce en ligne pour faire baisser les prix, pourquoi ne pas s'attacher à la défense du e-commerçant, et au vide juridique sidéral qui entoure la fraude au paiement contre lequel le vendeur n'a AUCUN recours légal ...

vendredi 25 avril 2008

Facebook : en être ou pas

Hier avait lieu, à l'initiative de l'association Event Côte Basque, une rencontre entre Facebookers locaux, animée par Henri Lapeyre.
Après une rapide introduction, chacun a pu se présenter et livrer ses attentes et doutes. Pour beaucoup des participants, la plupart récemment inscrits ou totalement hostiles, Facebook apparaît comme un gadget numérique de plus, sans réel impact, voire dénué de sens sinon d'intérêt.
Mon premier contact avec Facebook date de juin dernier, lorsque mon amie BN, en vadrouille sur la Côte Basque, découvrait avec excitation ce nouveau réseau gratuit grâce auquel ses anciens collègues canadiens l'avait retrouvée. Aujourd'hui, le spectre de Big Brother l'a dégoûtée. Ceci me semble très symptomatique de ce que beaucoup d'utilisateurs et de non utilisateurs pensent de ce réseau social en particulier, et pas forcément des autres, parce qu'ils sont plus spécifiquement identifiés : Viadeo s'inscrit comme totalement professionnel, MySpace comme plus privé. Et pourtant, comme le soulignait un intervenant hier, pour beaucoup d'artistes, MySpace EST un outil professionnel...
C'est pourquoi je suis de plus en plus persuadée que ce mélange des genres est inhérent au web. Internet n'est plus un monde en friche : partout nous y laissons notre empreinte ... numérique. Hier soir était soulevé le problème de l'usurpation d'identité sur Facebook : deux réflexions me viennent à l'esprit :
- d'une part, a priori les usurpations ne touchent que des people au sens strass et paillettes et dans ce cas, il est relativement facile de les repérer ( souvent grâce à la photo);
- d'autre part parce qu'on peut imaginer que les VIP présents sur Facebook utiliseront le critère de confidentialité de la même façon qu'ils se protègent dans la vie réelle.
Là apparaît, à mon avis, le gros malentendu du web. A mon sens, le monde virtuel n'est qu'un moyen : de communiquer, d'informer et de s'informer, de consommer..., dans le monde réel. En fait, le monde virtuel en tant que tel n'existe pas (sauf peut-être sur Second Life), sa finalité demeure toujours réelle. Ma boutique était virtuelle, pourtant, je vendais de vrais produits. Il en est de même pour Facebook : il ne viendrait à l'idée de personne de s'étendre sur sa vie privée, ou d'exhiber ses photos intimes au premier quidam qui passe.
Si la frontière entre privé et professionnel peu vite devenir floue sur Facebook, il me semble que chacun y trouve ce qu'il y cherche (dans sa version négative, chacun y récoltera ce qu'il y a semé).
En cas d'utilisation pro, mieux être très discret sur sa vie privée et limiter les jeux et autres messages trop intimes.
En cas d'utilisation privée, parfois dans un but affiché de "déconnade", mieux vaut activer les critères de confidentialité : en effet, de nombreux recruteurs consultent aujourd'hui Facebook pour sélectionner leurs futurs collaborateurs : des photos un peu trop trash peuvent, dans cette situation, porter préjudice bien que les qualités du postulant soient irréporchables par ailleurs.
Il est certain que Facebook n'est pas la panacée, les dérives y sont nombreuses (voir l'exemple "Facebook l'expérience interdite", je vous renvoie ici au décryptage d'Eric Delcroix) mais d'un point de vue personnel et totalement empirique, c'est devenu un formidable outil de communication dont il serait dommage et dommageable de se priver professionnellement parlant. En revanche, il est absolument indispensable de l'utiliser avec prudence, sans perdre de vue ses objectifs.

mardi 22 avril 2008

Facebook, nous y voilà !




Hier, c'est avec un plaisir difficilement dissimulable que je recevais un exemplaire dédicacé de Facebook, on s'y retrouve ! coécrit par Eric Delcroix - pour qui FB n'a probablement plus de secrets - et Alban Martin.
J'y ai très modestement participé par un témoignage, (p.212, si vous insistez...) sur mon usage de facebook dans la gestion de mon activité.
Un livre qui offre un décryptage de la plateforme et nous montre les clés pour en faire un véritable outil professionnel.
Le compte-rendu dans quelques jours, en attendant, je vous invite à vous le procurer dans toutes les bonnes librairies (en ligne de préférence...).
Facebook, on s'y retrouve !, Eric Delcroix et Alban Martin, éd. Pearson Education France.

vendredi 4 avril 2008

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

Liquidatrice, quel vilain mot !
Il y a un mois je fêtais mon anniversaire et j'étais alors gérante et co-fondatrice d'une jolie société, aussi dénommée "personne morale", d'où le titre de ce billet inaugural. Depuis peu, j'en suis la liquidatrice. Derniers courriers envoyés, derniers contrats résiliés, me voilà (presque) libre comme l'air en quête de nouvelles aventures numériques.

Nouveau blog pour une nouvelle vie, voici venir le Zèbre, un autre regard sur la planète numérique.